¿ Óla qué tal ? Les Rouckers Trotteurs sont de retour pour vous conter leur road trip tour... 😆
En ce jour de beaujolais, le jeudi 21 Novembre 2019 ça fait 3 mois que nous sommes partis et 1 an jour pour jour que notre projet est né. Alors vive le beaujolais et les apéros.
Nous avons continué à remonter l’Argentine depuis les baleines en repassant près de Buenos Aires, en rencontrant une famille française et achat d’une nouvelle trompette pour Maman. Les élections présidentielles se sont très bien passées de notre côté. Plus nous sommes remontés plus il faisait chaud. Installation du stand épilation... autant dire qu’on regrette notre esthéticienne VIP préférée !
Sur le chemin nous avons visité, sous 35°C, des missions jésuite, en gros des ruines de villages. On en pouvait tellement plus de la chaleur que nous nous sommes réfugiés dans un camping avec piscine et plage tout le reste de l’après midi jusqu’au lendemain. Piscine, plage et rafraîchissement à volonté ! Une moitié de journée off, bien mérité.
Arrivé au chutes d’Iguazu avec une chaleur plombante nous avons trouvé la direction d’une piscine municipale à ciel ouvert dans un bidonville.
C’est le lendemain que nous avons pu observer les plus belles chutes d’eau du monde autant dire une merveille de la nature ! Il faut savoir que ces chutes naturelles constituent la frontière entre l’Argentine, le Brésil et le Paraguay. Nous avons d’abord était côté Argentine puis nous avons visité les chutes côté Brésil le lendemain. C’était époustouflant, des cascades comme on ne pourrait imaginer, des rideaux d’eau de plusieurs kilomètres avec une pression de près de 6 millions de litres par seconde, c’est pas la douche du camping-car... La différence avec les chutes du Niagara ( même si je ne l’ai est jamais vu ) est sans aucun doute cette végétation luxuriante, de hauts arbres, ses fourmis géantes, ses papillons multicolores, ses énormes lézards, ses condors qui survolent les cascades, les ratons laveurs qui mangent des chips, ses tortues et ses poissons chats gros comme des minis requins ! La forêt tropicale dans toute sa splendeur, nous avons même pu apercevoir le temps de quelques instants un toucan à bec jaune. 15km plus tard nous nous sommes baignés dans une cascade, et l’eau, contrairement à ce qu’on pourrait croire, était très bonne !
Nous avons passé la frontière le soir même en faisant nos adieux à l’Argentine, et à l’espagnol pour quelques temps parce que oui en effet, le Brésil est portugais ! Raaaa et moi qui croyais que l’espagnol et le portugais c’était comme le français et le belge... j’ai tout faux ! A part quelques mots qui se rapprochent, c’est la catastrophe, en plus ils ont un accent qui s’apparente beaucoup à l’allemand, selon nous ! Mais bon on arrive à se débrouiller comme toujours. Bref, revenons-en à Iguazu, côte Brésil cette fois-ci. Ce fut en fait encore plus impressionnant qu’en Argentine. Nous avons eu une vue panoramique sur toutes les cascades. Accompagné d’une bonne averse, nous étions trempés sans parler des éclaboussures des cascades ( à cette envergure, on ne peut plus appeler ça des éclaboussures franchement !!! ). Une température beaucoup plus inférieure que le jour précédent, quelques frissons nous ont parcouru mais vite balayés par cette incroyable quantité d’eau ( on se demande d’où elle vient d’ailleurs ).
Nous voilà à la fin de notre périple... en Argentine, bien sûr !
Nous disons adieux au maté ( une boisson incontournable), aux fous du volant et à la musique à fond dans les voitures, aux jolies pâtisseries , aux carcasses de voitures, aux villes super sale, au papier toilette beaucoup trop fin et aux poubelles dans les toilettes ( parce qu’ils ne jettent pas le papier dans les toilettes mais dans des poubelles à côté ! ), à tous les chiens, les routes défoncées même que des fois il en manque des bouts, et enfin aux argentins super sympas, agréables, souriants et serviables !
Nous avons tous beaucoup apprécié ce pays.
Arrivé au Brésil, nos premières impressions : LE pays du combi ! Il y en a partout partout ! Il nous faut changer de monnaie, nous passons du pesos au réal brésilien et c’est plus chère que l’Argentine ! Après quelques jours sur les routes, nous pouvons remarquer que ces dernières sont en plutôt bon état. Le centre du Brésil rappelle les campagnes françaises, sauf qu’à la place des champs de blé ce sont des champs de canne à sucre pour faire de l’alcool ou de l’éthanol. Ici l’herbe est aussi verte et belles que de la fausse pelouse chez nous, c’est assez impressionnant quand il y en a à perte de vue ! Ici, ils sont plus mate qu’en Argentine et ils fument aussi ! C’est le premier pays d’Amérique du sud où l’on voit autant de gens fumer, comme en France, rien de choquant mais dans les autres pays ils étaient accro au maté et presque personne ne fumait.
Notre première étape fut à São Paulo, oui oui la ville de près de 25 millions d’habitants qui fait 5 fois Paris et où il faut 2h pour la traverser. C’est pas Rochefort quoi ! Nous avons pris nos plus grandes précautions dans cette mégalopole. Nous avons dormis dans le quartier de Pinheiros chez les riches, à côté d’un espace vert entouré de villas luxueuses avec des vigiles devant chaque maison et 40 caméras rien que sur le portail de l’entrée... On a pu observer tous les matins et tous les soirs les bourges sortir leurs chiens de race super rare et faire leur sport pendant que nous jouions au badminton en mode " Tuche " 😆.
On s’y est senti en sécurité durant tout le long du séjour et ça nous a permis de laisser Beethoven l’esprit tranquille pendant que nous nous baladions. São Paulo est une ville sans grand intérêt, nous n’y avons pas fait grand´chose. De plus c’est très pauvre et ça craint beaucoup, nous nous agrippions à nos téléphones et sacs. Ce n’était pas très agréable. MAIS point positif, nous avons mangé des pastei de nata et nous y avons acheté le nouveau saxophone de Lou, et un nouvel accordéon pour moi.
Nous avons continué notre route, dormi sur la plage, Lou et moi avons cueilli des noix de coco dans des palmiers et nous sommes arrivés à Paraty. Ce petit coin de paradis nous a vraiment plu, dommage qu’il n’y est pas fait très beau car nous y serions bien restés plus longtemps ! Cette petite ville au bord de l’Atlantique nous a un peu fait penser à l’île d’Oléron où l’île de Ré avec ses rues pavées, ses petite boutiques et ses bateaux colorés. Nous avons dormi sur la plage, fait des barbecues, mangé des gambas et siroté des caipirinhas ( cocktail brésilien ). Petite rencontre avec des français qui font le tour du monde en sac à dos et avec Agnès une française locale. Elle nous a d’ailleurs beaucoup aidé à contacter la laverie de Sao Paulo à laquelle on avait oublié de nous rendre nos serviettes de bains et on ne s’en était rendu compte que 500km plus tard... donc la flemme de revenir juste pour des serviettes !
Nous avons repris la route du au mauvais temps direction la sulfureuse Rio de Janeiro.
Il nous aura fallu 2h ici aussi pour arriver dans le centre ville de Rio, non sans peine... pareil que pour Sao Paulo nous avons pris nos précautions et avons dormis sur le parking du Pão de Açucar ( Pain de Sucre ) qui est entouré d’une aire militaire. Autant dire qu’on était tranquillou, en plus on a pu matter les beaux militaires brésiliens, c’était pas mal 😆. Avec un bout de plage à 100m pour y pique-niquer comme des bofs avec notre table décathlon, regarder les filles en string et les gars hyper musclés, boire des caipirinhas ( 3€ les 25cl ), de l’eau de coco et faire bronzette, tout ça avec une superbe vu sur le Pain de Sucre. Le rêve ! Nous avons quand même bougé nos fesses car nous sommes monté voir le Corcovado à pied via le parc Tijuca, la plus grande jungle urbaine au monde ( 19 personnes en moyenne s’y perdent par mois... ). Nous avons pu y voir des gros singes et des minis singes mangeur de pommes et de rondelles de citrons imbibés de rhum, provenant de la caipirinha de Maman hahaha. Bon le Christ rédempteur, il est bien beau mais on a quand même préféré la vue panoramique sur tout Rio c’était trop beau même si il y a un monde de folie là haut ça donne le tournis !
Promenade sur les plages de Leblon, d’Ipanema et bien sûr Copacabana ! String, caipirinha, noix de coco, surfeur, match de beach-volley, gay, trans, bref comme sur les cartes postales. On nous avais dit de faire attention au pickpocket et que Copacabana ça craignait mais mise à part quelques jeunes un peu bizarre on s’y est senti tranquille. Et puis on sort avec rien sur nous ( mais avec la bombe lacrymogènes quand même ), histoire de ne pas attirer l’attention !
Nous avons évidemment monté le Pain de Sucre pour observer une une jolie vu sur Rio et manger les meilleurs pralines de tout le pays.
Nous nous sommes baladés dans le centre-ville, fait la rencontre, comme à Sao Paulo, avec des zombies - la cocaïne est un fléau là -bas et bien sûr les plus touchés sont les plus pauvres, les SDF.
( Il est difficile de se rendre compte de la chance que l’on a sur le plan social quand on est en France. Ici, il n’y a rien, rien de rien. Pas de chômage, pas de RSA, pas de mutuelle, aucune aides, bref si tu es pauvres c’est comme ça et personne ne viendra t’aider pour t’en sortir, contrairement à en France. Nous nous plaignons beaucoup, pour des raisons qui en valent sûrement le coup parfois mais à côté de ces gens là , il me semble que nous devrions nous satisfaire de ce que nous pouvons avoir. Mais nous ne connaissons pas la misère dans laquelle d’autres populations vivent alors on en demande toujours plus quand d’autre en ont de moins en moins... )
Nous avons passé notre dernier jour à Rio chez le mécanicien pour aller réparer le frigo qui ne faisait plus de froid. Comme d’habitude des hommes super sympas nous ont aidé ( grâce à Agnès encore une fois, qui nous a aidé à les contacter). A midi le patron nous a invité au restaurant et pour tous les remercier nous avons décidé de leurs faire des crêpes. Nous sommes donc partis toute les trois arpenter les rues pour acheter une bouteille de rhum. Le patron a débarqué en voiture dans une petite rue et nous a regardé d’un regard sévère avant de nous dire de monter dans la voiture. Il nous a expliqué que le quartier était dangereux et qu’il y avait souvent des assauts. Heureusement qu’il est venu nous chercher parce qu’on se promenait comme des neuneus, toutes contentes d’avoir trouvé du rhum pour nos crêpes. Bon tout est bien qui finit bien, ils ont adoré nos crêpes et nous aussi, et le frigo remarche !
Après ce séjour à Rio, qui nous a à tous beaucoup plu nous tournons la carte direction le Pantanal. Région marécageuse de l’Ouest du Brésil près de la frontière Nord-est de la Bolivie, aux températures particulièrement chaudes... 40°C ! Au programme, levé aux aurores pour aller voir les Léopards, la faune et la flore amazonienne lors d’un safari de 4 jours.
Bon avec toutes ces nouvelles je vous laisse parce que l’apéro beaujolais m’attend !!!
Vous avez quelques bisous des singes alcooliques et de nous 4 !
Les Rouckers Trotteurs.